Comment la crypto-monnaie peut-elle jouer un rôle dans le développement de la finance sociale et solidaire ?

La montée en puissance de Bitcoin a été accueillie de manière ambivalente par de nombreux acteurs du développement mondial. La crypto-monnaie est basée sur des principes open source collaboratifs et des réseaux peer-to-peer qui suggèrent un engagement envers la solidarité et l’entraide.

Cependant, l’image de Bitcoin est devenue associée aux spéculateurs, aux entrepreneurs à but lucratif, aux libertariens fondamentalismes du marché et aux fétichistes de la technologie. La communauté autour de Bitcoin a apparemment peu de liens avec la dure réalité sociale de beaucoup dans les pays les plus pauvres. Heureusement, l’émergence au cours de ces dernières années des crypto-monnaies et de la décentralisation digitale a permis le développement de divers projets. Et l’entraide a aussi évolué. Et WatchDo est un pionnier dans ce domaine. Ce projet html propose une solution communautaire basée sur l’entraide. D’ailleurs, il a contribué au développement de l’entraide 3.0.

Au Congo, Kivéclair fait battre le cœur de Bitcoin plus vite

Alors que certains ergotent sur le manque de gain social apporté par le Bitcoin, des hommes et des femmes s’apprêtent à porter la vision initiale de Satoshi Nakamoto, créateur de Bitcoin à la vie. Une vision où la crypto-monnaie ne serait pas seulement un actif spéculatif, mais surtout un vecteur de progrès économique, social et monétaire, au service d’un véritable humanisme concret. Et si les yeux du monde se sont tournés vers El Salvador ces derniers mois, c’est peut-être à Goma, petite ville du Congo, aussi abîmée que méconnue que Bitcoin atteint pleinement son objectif initial, loin des projecteurs et débats stériles.

Le cœur battant du Bitcoin ne se trouve pas à Wall Street. Le bitcoin ne pulse pas non plus dans les terminaux de paiement des grands magasins, des boutiques de luxe ou des chaînes de cinéma, de plus en plus de personnes le considérant comme un moyen plus rapide et moins cher d’exécuter des millions de transactions. S’il fallait reconnaître au Bitcoin une âme et un cœur, battant un rythme d’un nouveau bloc toutes les 10 minutes depuis plus de 13 ans, c’est plutôt vers les plages du Salvador qu’il faudrait écouter. Il s’agit d’un bruit de fond subtil et continu émanant d’initiatives individuelles et fondamentalement humaines. Plus d’une décennie après sa création, la vision initiale portée par Satoshi Nakamoto : rapprocher les individus est peut-être sur le point de se concrétiser.

Bitcoin, d’un volcan à l’autre, du Salvador au Congo

L’image du volcan est intéressante pour qualifier Bitcoin. Comme cette crypto-monnaie, la force du volcan est fondamentalement et géologiquement imparable. Il est tout à fait possible de vouloir canaliser ses effets, de se plaindre de la lave et de maudire l’irruption… les efforts seront aussi dérisoires que vains. Et comme un volcan, le Bitcoin peut aussi rendre fertiles de nouvelles terres arides.

Une manière de rappeler que le Bitcoin n’est qu’un outil nouveau et très puissant, mis à la disposition du plus grand nombre. Quoi qu’il en soit, si les paisibles volcans du Salvador seront mis à projet par le pays pour alimenter une industrie minière de bitcoins 100 % écologique et durable, via la géothermie, ceux présents au Congo sont malheureusement bien plus agressifs. Face au drame humanitaire, un petit groupe de bitcoiners a décidé de prendre les choses en main, en tentant d’apporter une aide financière et logistique concrète à la population. Et c’est là qu’est né l’initiative Kivéclair. Il s’agit d’un système de dons et d’entraide.

Je suis tombé dans l’univers des cryptos un peu par hasard, un copain à moi faisait du minage de Bitcoin et autres. Je me suis vite interessé à cet univers qui me fascinait un peu j’avoue. Aujourd’hui je fouine, j’essaie de tout comprendre et de vous livrer mes analyses « éclairées » 🙂