Comment Web3 favorise l’émancipation sociale et financière ?

Web3 est un terme qui désigne la troisième génération du web, basée sur la décentralisation, la transparence et la participation des utilisateurs. Web3 offre de nouvelles possibilités pour créer des services financiers plus inclusifs, équitables et innovants, grâce à la technologie blockchain et aux contrats intelligents.

La monétisation : récompenser les créateurs de valeur

Avec Web2, le modèle économique dominant du web repose sur la collecte et l’exploitation des données personnelles des utilisateurs par les grandes plateformes technologiques, qui en tirent des revenus publicitaires. Les utilisateurs ne sont pas rémunérés pour leur contribution à la création de contenu, de réseau ou de valeur ajoutée. Avec Web3, le paradigme change : les utilisateurs peuvent monétiser directement leur participation au web, sans intermédiaires ni commissions.

Voici ce qu’est le web3 :

https://www.youtube.com/watch?v=_8mtLEMlBN8&pp=ygUIbGUgd2ViIDM%3D

Par exemple, les créateurs de contenu peuvent recevoir des paiements en cryptomonnaies de la part de leurs fans ou de leurs clients, grâce à des plateformes comme Substack, Patreon ou Audius. Les utilisateurs peuvent également gagner des tokens en échange de leur engagement dans des communautés ou des projets décentralisés, comme les DAO (organisations autonomes décentralisées) ou les NFT (tokens non fongibles).

La gouvernance : donner le pouvoir aux communautés

Avec Web2, les plateformes centralisées imposent leurs règles et leurs standards aux utilisateurs, sans leur donner de voix ni de choix. Les décisions concernant le développement, la modération ou la distribution des revenus sont prises par une poignée d’acteurs, souvent sans transparence ni responsabilité.

Avec Web3, les utilisateurs peuvent participer activement à la gouvernance des plateformes qu’ils utilisent, en votant sur les propositions ou en déléguant leur pouvoir à des représentants élus. Les tokens jouent un rôle clé dans ce processus, car ils confèrent aux détenteurs un droit de vote proportionnel à leur implication dans le projet. Par exemple, les utilisateurs de Uniswap, une plateforme d’échange décentralisé de cryptomonnaies, peuvent proposer et voter sur les améliorations du protocole ou sur l’allocation des fonds du trésor.

La propriété : protéger les droits des créateurs

Avec Web2, les utilisateurs ne sont pas propriétaires de leurs données ni de leurs créations numériques, qui sont stockées et contrôlées par les plateformes centralisées. Ces dernières peuvent censurer, supprimer ou monétiser le contenu des utilisateurs sans leur consentement ni leur rétribution.

Avec Web3, les utilisateurs peuvent revendiquer leur souveraineté numérique, en stockant et en gérant leurs données sur des réseaux décentralisés et sécurisés, comme IPFS (InterPlanetary File System) ou Arweave. Ils peuvent également prouver leur identité et leur authenticité, grâce à des protocoles comme DID (Decentralized Identifier) ou ENS (Ethereum Name Service). Enfin, ils peuvent créer et échanger des œuvres numériques uniques et vérifiables, grâce aux NFT, qui représentent des actifs numériques non interchangeables sur la blockchain.

L’impact : contribuer au bien commun

Avec Web2, le web est dominé par des intérêts privés et commerciaux, qui ne prennent pas en compte les conséquences sociales ou environnementales de leurs activités. Le web contribue ainsi à accentuer les inégalités, à réduire la diversité et à accroître l’empreinte carbone. Avec Web3, le web peut devenir un levier pour créer un impact positif sur le monde, en favorisant l’inclusion, la coopération et la durabilité.

Par exemple, les utilisateurs peuvent accéder à des services financiers plus accessibles et plus justes, grâce à des applications décentralisées comme MakerDAO (un protocole de création de monnaie stable), Compound (un protocole de prêt et d’emprunt) ou Aave (un protocole de liquidité). Ils peuvent également soutenir des causes sociales ou environnementales, grâce à des plateformes comme Gitcoin (un réseau de financement participatif pour les projets open source) ou KlimaDAO (un protocole de compensation carbone).

Je suis tombé dans l’univers des cryptos un peu par hasard, un copain à moi faisait du minage de Bitcoin et autres. Je me suis vite interessé à cet univers qui me fascinait un peu j’avoue. Aujourd’hui je fouine, j’essaie de tout comprendre et de vous livrer mes analyses « éclairées » 🙂